Sandrine Rousseau à Perpignan : « On est ivre de notre puissance, nous avons l’impression que nous pouvons tout dominer »

Samedi 15 mars 2025, la députée écologiste de Paris et économiste, Sandrine Rousseau, sera en visite dans les Pyrénées-Orientales. La militante engagée en faveur de l’écologie et de la lutte contre les violences sexuelles, présentera son dernier ouvrage à la librairie Torcatis, dès 10h 30. Aux Éditions du Seuil, son essai Ce qui nous porte est paru en septembre 2024. Photo © Xose Bouzas / Hans Lucas.

Sandrine Rousseau y interroge les fondements de notre modèle socio-économique hérité des Trente Glorieuses. Selon l’auteure, la société française serait apte à opérer un virage écologique et social, en décalage avec les caricatures politiques dominantes. Personnalité clivante, elle assume : « les personnes qui disent que je dérange ne veulent pas arrêter les violences. Ni prendre le virage de la transformation écologique radicale. » À l’occasion de sa venue à Perpignan, nous avons pu échanger avec la députée.

Made in Perpignan : Vous êtes de passage à Perpignan le 15 mars prochain, sur quoi travaillez-vous en ce moment ? 

Sandrine Rousseau : Je viens pour présenter mon livre et rencontrer mes lecteurs. En général, les gens viennent en nombre et sont contents. Nous discutons de la situation politique générale. C’est aussi l’occasion pour moi de mener une bataille culturelle, surtout, dans une ville comme Perpignan, où le RN (Rassemblement National) est extrêmement implanté.

Avec la commission d’enquête que je préside sur les violences sexuelles – commises dans les secteurs du cinéma, de l’audiovisuel, du spectacle vivant, de la mode et de la publicité – je rencontre aussi des acteurs de la culture, officiellement ou officieusement. Je suis aussi en relation avec des acteurs de la psychiatrie puisque je viens de sortir un rapport sur l’état de la psychiatrie en France, dans le cadre de mon activité parlementaire.

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